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LA LLORONA, ou la Pleureuse des Andes

Conte musical à partir de 7 ans

 

A la croisée du répertoire baroque et traditionnel de l’Amérique latine, deux chanteuses et un luthiste racontent en musique une histoire de revenants célèbre dans tout le continent : La Llorona, ce qui veut dire la pleureuse.

 

“Il était une fois une belle jeune fille indienne aux longs cheveux noirs qui habitait au bord d’un lac clair comme du cristal, dans lequel elle se mirait. Heureuse et libre, elle gambadait en chantant dans les montagnes, entourée de ses amis les oiseaux.

 

Un beau jour, elle vit arriver au loin une étrange figure : un homme en armure et à cheval, le Conquistador. Curieux et émerveillés, ils s’approchèrent l’un de l’autre. Ils ne parlaient pas la même langue, mais Il la séduisit au son d’une sérénade. La jeune indienne tomba follement amoureuse et renonça aux siens pour lui. Ils vécurent ensemble et ils eurent trois enfants.

 

Mais petit à petit, le Conquistador se lassa de sa compagne. En réalité, il n’avait jamais vraiment considéré les Indiens comme dotés d’une âme véritable. Mais, assoiffé par leur or, il les asservit progressivement, les menant à l’esclavage pour mieux les dépouiller de leurs richesses. Il put ainsi se marier en grande pompe avec une aristocrate de son pays, après avoir quitté notre jeune indienne et ses enfants.

 

Reniée de tous, submergée par la douleur, la jeune femme abandonna ses enfants au bord du lac dans un accès de folie. Pleine de regrets, elle y revint à leur recherche la nuit, en vain, devenant une âme errante pour l’éternité. Par ses pleurs incessants, on la surnomma , ou la pleureuse. Son fantôme fait encore peur aux petits et grands, et sa complainte désespérée est devenue un chant connu dans toute l’Amérique latine, emblème de l’asservissement des peuples indiens.

 

Cependant, ses enfants avaient échappé à la mort, trouvant refuge chez les , esclaves indiens et noirs rescapés dans les montagnes. Avec eux, ils créèrent de nouveaux royaumes. Au rythme des tambours, leurs derniers chants, porteurs d’espoir et de fierté, unissent par la danse les présences indienne, africaine et européenne".

 

Soprano, comédienne, percussions : Irène Bourdat

Mezzo-soprano, comédienne, cuatro : Maria Fernanda Ruette

Archiluth et guitare baroque : Alex de Valera

Conception: Maria Fernanda Ruette

Ecriture: Maria Fernanda Ruette et Irène Bourdat

Collaboration artistique: Alain Batis

Images: Ludovic Quereyre

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