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Equipe

Irene

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Irène Bourdat, soprano, voix

Après des études de piano, elle obtient un premier prix de chant. Elle poursuit parallèlement des études complètes de musicologie en Sorbonne et soutient sa thèse de Doctorat. Elle fait partie ensuite du chœur d’adultes de Notre-Dame de Paris, où elle participe aux productions et enregistrements. Elle se spécialise également en chant baroque (soliste dans Didon et Enée, de Purcell, Esther de Racine/Moreau) et joue régulièrement avec des musiciens de renom dans des programmes très variés (ensemble Il Sonetto Musicale, tournées en France et à l’étranger).​

Elle s’intéresse à la musique contemporaine, au théâtre musical et se forme auprès de V. Philippin, R. Dubelski (A.T.E.M), D. Michel-Dansac et G.Aperghis (Acanthes). Elle chante dans plusieurs créations ("Poussières de Notes", de Jacques Diennet, Théâtre des Bernardines – Marseille, "Néniès"  – Festival Musiques Démesurées - 2008), et  "Ombre" (2010) , de Stéphane Bozec, dont  elle est dédicataire, "Et maintenant, silence" de Vincent Bouchot (2015), "Circle Flute", composition de Þráinn Hjálmarsson (2017),  "Etüde 10" de Karim Haddad (2023)... Elle est récitante dans "Façade" de Walton avec l’Ensemble «Le Banquet» (Barcelone - Bochum). Elle est membre créateur avec Annabelle Playe du collectif Glossophonie(s) qui promeut la musique vocale contemporaine et le théâtre musical à travers la création de plusieurs spectacles en des lieux divers, y compris scènes nationales et opéras.
En outre, elle s’intéresse particulièrement à une approche vocale pluridisciplinaire : travail avec des chorégraphes (Cie n+n Corsino, Cie Ma2, Simon Hecquet, Ingrid Keusemann) qui intègre voix parlée, voix chantée et corps. Au théâtre, elle est Phénice dans Berenice Dolorosa, (écriture et mise en scène de Ludovic Longelin - 2012 -). Elle signe ensuite la création vocale de Ceci est ma lettre au monde, pièce de théâtre sur des textes d'Emily Dickinson, mise en scène Ludovic Longelin. Elle crée en 2012 la Compagnie VocAliques dont elle est la directrice artistique. 

Titulaire d'un Doctorat de musicologie et du Diplôme d’Etat de professeur de chant, elle enseigne dans des contextes pédagogiques variés auprès de chanteurs (Centre Polyphonique), d’art-thérapeutes (Université de Paris V Descartes), comédiens (Théâtre de Corbeil Essones), danseurs (cursus de danse-thérapie de la Schola Cantorum). Depuis 2015, elle est maître de conférences associé à la Sorbonne, et est responsable de l'expression vocale au sein du cursus de Musique et Musicologie. Elle intervient également au sein des Universités de Paris (Diderot: médiation et Descartes: master de création artistique) et du CFMI (Centre de formation des musiciens intervenants) de l'université Paris-Saclay.

          

Nathalie
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Nathalie DUONG, mezzo-soprano, comédienne

Jouant de la voix dans tous ses états, Nathalie Duong mêle avec bonheur les activités de chanteuse (mezzo-soprano) et de comédienne : au théâtre, ellea interprété Molière, Shakespeare, Synge, Beckett... sous la direction d’Alain Maratrat, Jean-Louis Martin-Barbaz, Patrick Verschueren Guy-Pierre Couleau ; avec énergie et densité, elle incarne ainsi la Marquise de Merteuil, Lady Macbeth mais aussi la piquante Nérine de Monsieur de Pourceaugnac et la beckettienne Winnie de Oh les beaux jours.

Elle a été membre du Théâtre Baroque de France, dirigé par Philippe Beaussant qui lui offre d’interpréter le flamboyant mélodrame Médée de Benda etson personnage puissant qu’elle retrouve régulièrement sur son parcours d’interprète... Abordant ainsi un large éventail de répertoire, du classique au contemporain, elle se produit aussi sur la scène du Théâtre du Châtelet où

Elle chante dans Le Chanteur de Mexico, Candide mis en scène par R. Carsen, Véronique, The Fly, Welcome to the voice, Treemonisha, Cyrano de Bergerac mis en scène par P. Ionesco.

Elle s’adonne avec plaisir au théâtre musical dans les spectacles Comme de bien entendu, puis Une fille en or de Natalie Van Parys dans sa compagnie Les Cavatines.

Très attachée au répertoire contemporain, elle crée ainsi : Les mots de Florentine, monologue, de Christine Deroin, deux mélodrames contemporains : Spectacle de D. Chouillet sur des textes de F. Villard et J. Prévert et L’enfant de la haute mer de V. Bouchot, sur le texte éponyme de J. Supervielle, Rodolfo, duo chorégraphié sur un conte de G. Belli et des textes de F. Ponge... Elle chante Moondog, le barde new-yorkais, et ses madrigaux modernes Round the world avec le Collectif Muzzix et l’ensemble Dédalus.

Créatrice enthousiaste de spectacles musicaux hybrides, elle fonde en compagnonnage avec ses musiciens : le trio Les Achromates (flûte, piano ou accordéon & voix) qui explore le passage de la poésie à la musique, et le Duo Ambulant (clarinette & voix), spectacle itinérant d’intérieur qui voyage dans l’espace et l’art littéraire et musical avec ses Scènes de méninge en milieu poétique, et récemment Le Système pour le Rien, duo dadaïste avec le plasticien musicien Michel Lascaut. Éclectique avant tout, se moquant des étiquettes et des frontières esthétiques, elle nourrit une passion pour les musiques actuelles : le rock, le jazz, le blues, la pop et la chanson ; elle écrit, compose, chante et joue de la basse dans son propre groupe, La Chispa.

Alex

Alex de Valera, théorbe, luth et guitare baroque​

ll étudie tout d’abord la guitare au Venezuela avec Antonio Lauro et Alirio Diaz. Il obtient un premier prix et un diplôme de professeur au Conservatoire Supérieur d’Alicante en Espagne. Il est finaliste du Concours International de Saint-Jacques de Compostelle.

Très attiré par la musique de la Renaissance et le répertoire baroque, il travaille ensuite le luth avec Paul O’Dette et Hopkinson Smith et le contrepoint de la Renaissance avec Gérard Geay au Conservatoire Supérieur de Musique de Lyon. Il a aussi étudié l’écriture avec Christian Accaoui et la composition avec Sergio Ortega.

Il a été Artist in residence à l’université de Elon en Caroline du Nord (U.S.A.), co-directeur de la Camerata Baroque à l’Université de Paris-Sorbonne et membre actif du groupe de recherche Euridice à l’Université Paris 8

Il se produit en soliste et avec différentes formations de musique de chambre en France et à l’étranger. Il a joué en Espagne, Italie, Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Amérique du  Sud, Tunisie, Maroc et en Arabie Saoudite.

Il a dirigé de nombreuses productions de musique baroque dans le cadre de divers festivals ou de stages d’été dont : Didon et Énée et King Arthur de Purcell, Il Combattimento di Trancredi e Clorinda, l’Orfeo et L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, la Passion selon Saint Matthieu de Bach, l’Euridice de Peri.

Il a composé des œuvres pour instrument soliste, pour voix, ou des œuvres de musique de chambre, dont : Syrtes pour clarinette basse, Pasacaglia pour piano, Canon pour trio de percussions, Une Histoire de Brigands pour quatuor de mandolines ou Lord of the Rings pour soprano, mezzo, contrebasse et percussion.

Parallèlement à ses activités artistiques, il a été chef de chœur et responsable d’un atelier de musique ancienne pour des jeunes chanteurs et instrumentistes et de cours sur la notation de la renaissance au Conservatoire de Pantin. A été assistant de la classe de composition du Conservatoire de Pantin et Directeur Adjoint du Conservatoire entre 1982 et 1992.

 

 

Jean-Michel SERENI, baryton, metteur en scène

 

Après des études universitaires d’anglais à Paris, Jean-Michel SERENI entreprend des études vocales et musicales à Montréal.

 

De retour en France, il entame une carrière de chanteur centrée autour des rôles mozartiens : Masetto, Guglielmo et Figaro, Don Giovanni et Papageni.

Il aborde dans le même temps l’opéra baroque : « L’Ormindo » de Cavalli, « Imeneo » de Haendel…, l’opéra du XIXe siècle : « Le Barbier de Séville (Figaro), « Carmen » (Moralès, le Dancaïre)… et aussi l’opérette : Le Vice-Roi, Agamemnon, le général Boum, Phidias, Brissac, Danilo…

 

Egalement attiré par la musique d’aujourd’hui, il chante Weill, Britten (Bottom du « Songe d’une nuit d’été », Le Passeur dans « Curlew River » ou Jacques Charpentier. Plus récemment, il participe à la création d’ « Ubu » de Vincent Bouchot à, l’opéra comique et de « Cuore » de Carlo Carcano à l’Opéra Bastille.

Jean-Michel SERENI a chanté au Théâtre des Champs Elysées, au Châtelet, à Marseille, Metz, Montpellier …., et a participé à des tournées avec l’ARCAL, l’Action lyrique Ile de France… A l’étranger, il s’est produit notamment à l’Opéra Royal de Wallonie, à Londres ; Palerme, Reykjavik, Fribourg, Tirana…

 

En concert, Jean-Michel SERENI chante les grandes œuvres pour baryton du répertoire d’oratorio ainsi que la mélodie française, le lied, les mélodies anglaises et scandinaves.

 

Jean-Michel SERENI  se consacre également depuis quelques années à la mise en scène et à l’écriture de spectacle lyriques : « Opérette au grand Hôtel », « C’est la faute à Wolfgang » et une adaptation de « Cosi fan Tutte ».

Jean-Michel
Maria
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Maria-Fernanda Ruette, mezzosoprano, cuatro

Chanteuse d'origine vénézuélienne, elle réside en France depuis 2004. Au Venezuela, elle s'est formée dans les classes de chant des maîtres de renom, se produisant au sein d’ensembles vocaux de musique savante latino-américaine. En 2010 elle obtient son Diplôme  de chant et de musique baroque au CRD de Pantin. Elle a participé a des master class de musique ancienne avec Sylvie Hassler, Gérard Lesne, Monique Zanetti et Barbara Kusa. En outre, depuis 2006 elle travaillé autour du répertoire traditionnel du Venezuela et de l'Amérique Latine, en s’accompagnant du cuatro dans des espaces culturels et pour le cinéma. Depuis 2004 elle collabore avec des compagnies de danse et de cirque avec interventions d'improvisation vocale. En 2003 elle a obtenu sa maîtrise en lettres modernes à l’Université Centrale du Venezuela.  Elle intègre un Master de recherche en musicologie à Paris 8 autour des villancicos baroques du XVIIème au Mexique. Elle est également chanteuse - auteure - compositrice au sein de l'ensemble Insolito UniVerso.

Annini
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Annini TSIOUTIS, pianiste

 

Elle  privilégie la musique des 20e et 21e siècles, tant dans son activité de pianiste que de musicologue. Ses programmes de concert mettent la création contemporaine en vis-à-vis avec des œuvres antérieures, offrant des nouvelles pistes d’écoute et de découverte. Dans sa thèse en musicologie,

sur le cycle des 32 Pièces pour piano du compositeur grec Nikos Skalkottas (1904-1949), elle explore l’apport du geste pianistique à l’interprétation, en l’utilisant comme véhicule de l’analyse, une notion qu’elle met aussi en pratique dans sa propre activité de pianiste et d’enseignante. Annini a créé plusieurs œuvres de compositeurs Chypriotes pour piano solo ou pour ensemble avec piano. Elle a joué la totalité de l’œuvre pour piano du compositeur Faidros Kavallaris (né en 1950), qui lui a aussi dédié une de ses dernières pièces pour piano (Phoni Mesaritissa, 2013). Depuis 2014 Annini travaille avec le compositeur Australien Graham Hair. Elle a enregistré ses Mediterranean Duets avec des membres du groupe Scottish Voices pour un disque qui sortira prochainement sur le label américain Ravello. En novembre 2017 elle a donné en concert à Glasgow des nouvelles pièces de Graham Hair avec des membres du Scottish Clarinet Quartet. Pendant la saison 2018-2019 Annini a donné à Paris des récitals solo et des concerts de musique de chambre. Pendant la saison 2019-2020 elle est apparue en février à Athènes, dans une série de concerts de musique contemporaine organisée par la Fondation Onassis, dans un programme combinant trois pianos de tailles différentes. A cette occasion Annini a créé la pièce de Brice Catherin intitulée Numéro 2, pour pianiste récitant, sur un poème de Karelle Ménine, dans la version pour piano et électronique. 

Ingrid

Ingrid KEUSEMANN, chorégraphe et danseuse

Ingrid Keusemann est chorégraphe, danseuse et pédagogue en danse contemporaine.Son intérêt  pour ”l’être dansant” l’amène à s’engager via l’art du mouvement dans des contextes aussi éloignés que l’Opéra Bastille (dix mois d’école et d’opéra), l’hôpital de Jour d’Aubervilliers (ateliers avec des enfants autistes), les crèches départementales de la Seine-Saint-Denis (stages en directions des professionnels et résidences de création), le centre de formation Danse Création (Lille), l’Atelier de Danse Jacqueline Robinson (Paris), des écoles primaires en Île de France et à Berlin (projet Danzchural, créations et ateliers en directions des enfants) …

 

Son regard sur l’art et plus particulièrement la danse contemporaine est marqué par ses études d’anthropologie (maîtrise en ethnomusicologie) et sa pratique de différentes techniques de danse et de mouvement, entre autres  la technique Joos-Leeder (diplômée du Laban Center for Movement and Dance à Londres), la Skinner Releasing technique, en passant par le Kestenberg Movement Profile et des  Fondements du Mouvement d’Irmgard Bartenieff …

Accueillie pour des résidences dans plusieurs villes et théâtres, elle danse et travaille avec des musiciens depuis trois décades et réalise une vingtaine de pièces chorégraphiques et musicales. 

Le chant y tient une place importante. Sa dernière création « Que faire … que dire » met en scène deux danseuses et la chanteuse Nathalie Duong.

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